BASES DE COMMUNICATIONS

« Améliorer  sa communication interpersonnelle « 

INTRODUCTION

Les objectifs : Apprendre les bases de la communication interpersonnelle Savoir utiliser son corps dans la communication Améliorer la communication interpersonnelle

Coeur de l’atelier : Le langage verbale  et corporelle

Partie 1 –  Les schémas de communication

Pour améliorer sa stratégie de communication, il faut déjà faire attention aux certitudes dans notre discours qui biaisent la conversation dès son commencement.

Eviter les « tu dois », « il faut  » et préférer « Je ressens que », « il me semble que », « Pour moi »

On peut considérer qu’il y a bonne communication lorsque l’on peut faire coïncider message émis avec message reçu.

Focus sur les filtres, ce sont ce qui troublent la compréhension entre un émetteur d’un message et un récepteur :

 Les filtres – D’où viennent nos perceptions ?
Réponses :
Passé : Education, histoire, vécu, culture, milieu social, préjugés, expériences etc…
Présent : Envies, valeurs, besoins, croyances etc…
Futur : Rêve, défis, ambition etc…

Un filtre est composé des attitudes, valeurs, expériences personnelles, comportements, motivations, éducation, culture etc… qui font de moi une personne unique avec mon propre regard sur le monde, différent de celui des autres.

Le filtre influence la façon de recevoir le message.

Notre vision du monde et notre vision de l’autre est subjective.

Une bonne communication c’est :

Etre clair sur l’intention : clarifier le message, qu’est-ce que je veux que mon interlocuteur comprenne exactement ?

Clarifier la formulation : comment le dire de manière claire, quel mot choisir (mot, ton, contexte, relation etc …)

Valider l’interprétation : Qu’a t-il compris ?

La communication non verbale  :Communication non verbale : 90% du message

 

– Qu’il le veuille ou non, l’être humain ne peut pas ne pas communiquer.
– Mal se comprendre procède donc d’une certaine normalité !
– Comment communiquer en se comprenant ?
– Ecoute active et communication non violente

Partie 2 – L’écoute active

C’est quoi?

Un outil pour s’assurer que le message émis est égal au message transmis.

Définition

“L’écoute active est une technique de communication qui consiste à utiliser le questionnement et la reformulation afin de s’assurer que l’on a compris au mieux le message de son interlocuteur et de lui démontrer“ (Carl Rogers)

Une attitude : 

L’écoute active représente le point de départ de toute communication réussie , elle nécessite un comportement à adapter. On parle alors de l’empathie, cela permet de se comporter d’une manière à ressentir les sentiments de l’autre, sans se mettre vraiment à sa place.

L’écoute active est une attitude destinée à augmenter la qualité de l’écoute
Elle permet à l’interlocuteur de se sentir entendu et compris.

Ecouter c’est

  • donner à l’autre de l’attention, du temps, une présence.
  • accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être.
  • être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre le temps et l’espace de trouver la voie qui est la sienne.

Principe de base  :

  • D’abord : distinguer les termes entendre et écouter.
  • Entendre ne nécessite pas forcément d’attention
  • L’écoute est une activité qui demande des efforts concentré sur le sujet
  • L’écoute active consiste à écouter son interlocuteur avec attention et à lui retourner ce qu’il dit (pensées) et ressent (sentiments) sans jugement.
  • Avoir confiance en soi
  • Gestion des conflits
  • L’anticipation des crises
  • Une meilleure ambiance au sein de la relation
  • Accompagnement non autoritaire
  • Comprendre les besoins de votre interlocuteur
  • Mieux appréhender les besoins, les craintes, les envies, à empêcher l’instauration d’un climat d’incompréhension
  • Prendre du recul face aux évènements, ce qui laisse plus de place à la recherche de solutions
  • On devient plus charismatique aux yeux des « autres », car plus compréhensif, donc plus humain.
  • L’accueil : Savoir accepter l’autre comme il est.
  • Etre centré sur ce que l’autre vit et non sur ce qu’il dit
  • S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même
    Plutôt que de voir le problème en soi, il s’agit de voir
    le problème du point de vue de l’autre.
  • Montrer à l’autre qu’on le respecte : C’est donner à l’autre l’assurance que l’on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine et sans se transformer en apprenti psychologue qui « voit » dans l’inconscient de l’autre
  • Etre un véritable miroir : Il s’agit, non pas d’interpréter « votre problème c’est cela » mais de se faire l’écho de ce qu’il ressent: « ainsi, vous ressentez profondément que… ». Tout l’art est ici de mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de l’autre.

 

Mécanisme en 4 étapes  :

1 – Temps de l’écoute

Afficher un « silence positif », tout en intervenant brièvement par des « oui, je comprends », pour montrer à l’interlocuteur que l’on est à l’écoute à la fois de ses arguments (le problème) et de ses sentiments (la personne)

2 – Temps de la clarification

« comprendre le sens des mots ». Après le temps d’écoute, si l’on a des doutes sur le sens de certains mots dans la présentation de l’interlocuteur, il est possible de lui demander d’y revenir  (« Que voulez-vous dire par… » ou  » Que signifie pour vous ce terme ?« »Qu’est ce que vous entendez par…? »;  » Que représente pour vous…?« « Que ressentez-vous exactement quand…? »)

3 – Temps d’investigation

Approfondir pour mieux comprendre le point de vue de l’interlocuteur. on peut utiliser essentiellement les trois formes de questions suivantes :

  1. Question ouverte: La question ouverte permet à celui qui la reçoit d’aborder le thème à sa convenance.

Exemple : Comment se présente cette situation ?

  1. Question de fait: Cette question aide à préciser des aspects essentiels du problème, à rassembler des informations supplémentaires.

Exemple : Combien de personnes sont impliquées dans ce projet ?

  1. Question de sondage: A la différence de la question précédente, un avis ne vaut pas fait. Mais il est parfois important de connaître l’opinion de son interlocuteur.

Exemple : A votre avis que faut-il faire pour résoudre ce problème ?

4 – Temps de reformulation

-ré-énoncer avec des mots ayant un sens identique et en introduisant l’appartenance : ainsi, selon vous… ; vous voulez dire que… ; en d’autres termes… ; à votre avis…

-le renversement fond/forme. Il s’agit de mettre en évidence ce qui est implicitement suggéré. Par exemple, la personne dit qu’elle veut quelque chose, le procédé consiste à lui indiquer que ce qu’elle signifie c’est qu’elle ne veut pas de telle autre chose.

-le récit restructuré : replacer dans un ordre chronologique les informations apportées par l’interlocuteur.

-l’écho : répétition des derniers mots prononcés. Il s’agit d’un accompagnement de même nature que « hun-hun », qui tend à démontrer une captation de l’attention en attendant la suite de ce qui est énoncé. L’interlocuteur se sent obligé de poursuivre lorsqu’il a une attention naturelle soutenue.

 

Quels sont vos préjugés / freins à une bonne écoute de l’autre ?

– Je sais déjà (Rien de neuf, rien de plus)

– J’ai raison (convictions, certitudes)

– J’ai pas envie (le sujet ou la personne ne m’intéresse pas)

 

Partie 3 – Le feedback

Définition:

Le feedback est l’action par laquelle le receveur d’une consigne renvoi une confirmation de compréhension ou un compte rendu d’exécution à l’émetteur initial. Il s’agit donc d’une action retour.

À quoi ça sert ?

Connaître l’effet de son action

Ajuster sa position par rapport au retour de la personne

Donner/recevoir des signes de reconnaissance

Reconnaître le travail et/ou les qualités d’une personne

Etre reconnu

Enrichir la relation avec l’autre

S’améliorer

Avoir un autre point de vue auquel je n’aurais pas pensé

Pour être efficace

Centré sur les faits

Factuel et précis

Authentique (ressenti): je communique un ressenti sans jugement (Je parle de moi, j’évite le “tu“)

Simple

Mots positifs (PNP)