GESTION DU STRESS

« Apprivoiser le stress »

INTRODUCTION

Les objectifs : Expérimentez la méditation Mieux gérer mes émotions Découvrir et expérimenter la roue de la vie  Mieux comprendre le stress

Coeur de l’atelier : Anticiper et travailler son stress

Partie 1 –  Définition et origine du stress

« Déséquilibre entre la perception des contraintes que nous impose notre environnement et les ressources à notre disposition pour y faire face »

« Un stimulus extérieur déclencheur (un bruit, une pensée, une voix, un encombrement…) + une réaction physiologique (palpitations, mains moites…) »

Les 4 niveau du stress par Han Selve

  1. Alarme (la première exposition au stress —- les demandes dépassent les capacités à accomplir)
  2. Résistance (échec des stratégies pour enlever le stress — essayer de vivre du mieux que l’on peut avec un stress continuel – le corps essaie de préserver ses ressources en les utilisant le plus lentement possible – un effondrement du système se manifeste)
  3. Épuisement (les réserves de l’organisme sont épuisées — à ce point, de continuer à entretenir le stress conduit à l’épuisement, la maladie et même la mort.)
  4. Le stress se transpose en maladie psychosomatique (burn-out, fatigue chronique maladies psychosomatiques)

Les étapes du burn-out 

  1. Enthousiasme — vision idéaliste des défis à relever, haut niveau d’énergie.
  2. Stagnation ou désillusion — le travail n’est pas aussi excitant que prévu. La satisfaction des besoins personnels, horaires de travail, les revenus deviennent plus importants.
  3. La frustration — le rendement diminue malgré les efforts accrus. Les symptômes du stress se somatisent.
  4. L’apathie — frustration chronique au travail, mais la personne continue à gagner sa vie.
  5. Perte de fonctionnalité — congé maladie.
  6. Le burn-out est causé par une situation de très grande demande combinée à votre façon de réagir. Le burn-out peut être aussi le résultat d’un stress prolongé.

Les points clés sur le  cerveau

  • Penser au stress ne fait que l’augmenter sans en résoudre la cause
  • La raison ne canalise pas les émotions et les réactions irrationnelles. (exemple: les phobies)
  • Pour éduquer nos réflexes il faudrait revoir les outils de compréhension dès le plus jeune âge (exemple : les différentes façon de mémoriser)
  • La mémoire s’entretient, le stress peut se transformer en confiance
  • Le cerveau émotionnel est plus rapide que la réflexion

Des outils :

  • La méditation : modifie l’état de conscience pour prendre du recul sur la situation
  • L’hypnose : état quotidien inconscient qui nous met physiquement dans un mode « automatique» pendant que l’esprit est ailleurs sans l’on se souvienne de ce qu’il s’est passé
  • Le ludique, le jeu, permet d’aider son cerveau à dépasser cet état de mensualisation pour s’en libérer.

Partie 2 – Les émotions

Les émotions sont notre manière de communiquer nos états mentaux. Et ce sont aussi des aides à la prise de décision.

Trois manières de répondre à notre perception d’une émotion (Interpersonnelle et personnelle):

– Empathie

– Confrontation

– Distanciation

La différenciation des émotions se fait selon leur complexité.

Emotions basiques: Peur, dégout, amour, joie tristesse, etc

Emotions complexes : Jalousie, envie, ressentiment.

Les Émotions selon Plutchick

Plutchik considère qu’il y a 8 émotions de base : la peur, la colère, la joie, la tristesse, la confiance, le dégoût, l’anticipation et la surprise, dont les fonctions respectives seraient la préservation, la protection des acquis, la reproduction, la réintégration, l’incorporation, le rejet, l’orientation et l’exploration.

Plutchik a organisé ses émotions en paires d’opposés : la joie et la tristesse, la peur et la colère, le dégoût et la confiance, la surprise et l’anticipation

Il y combine l’idée d’un cercle des émotions et celle d’une palette de couleurs pour représenter cette variation d’intensité et la classer en niveaux, même si la séparation entre les niveaux n’est pas franche. Comme ces dernières, les émotions de base peuvent s’exprimer à divers degrés d’intensité et se combiner l’une à l’autre pour former des émotions différentes. C’est ainsi que Plutchik est venu à définir les dyades primaires (combinaisons de deux émotions de base adjacentes), secondaires (combinaisons d’émotions de base voisines à une émotion près) et tertiaires (combinaisons d’émotions de base voisines à deux émotions près) qui suivent